Garantie dommages aux biens : comment ça marche ?

Vous souhaitez protéger certains biens mobiliers et immobiliers qui vous sont chers ? Vous devez souscrire à une garantie dommages aux biens. Celle-ci permet de couvrir vos biens matériels en cas de détérioration, de destruction ou de perte à la suite d’un sinistre. Incluse dans votre contrat d’habitation ou prise comme option supplémentaire, elle vous assure une tranquillité d’esprit. 

Découvrez le fonctionnement de la garantie dommages aux biens, les exclusions ainsi que le processus d’indemnisation.

Qu’est-ce que l’assurance dommages aux biens ?

L’assurance dommages aux biens est une garantie visant à couvrir les biens mobiliers et immobiliers en cas de dommages.

Définition

L’assurance dommages aux biens est une garantie destinée à couvrir les dégâts matériels. Elle vous permet d’être indemnisé en cas de sinistre affectant les : 

  • Biens mobiliers : électroménager, high-tech, meubles, etc.
  • Biens immobiliers : murs, toits, clôture, etc.

La garantie dommages aux biens peut se trouver dans les contrats multirisques habitation, notamment l’assurance habitation pour étudiants, les contrats auto ainsi que les contrats pro ou contrats d’entreprises.

La garantie dommages aux biens n’est pas une assurance en soi, mais une simple garantie présente dans un contrat d’assurance. N’étant pas systématiquement incluse dans les assurances habitation, elle peut être prise en option supplémentaire. Toutefois, les contrats d’assurance multirisque habitation proposent toujours la garantie dommages aux biens.

Différence avec l’assurance responsabilité civile

L’assurance dommages aux biens et l’assurance responsabilité civile font toutes les deux partie des assurances de dommages. Si l’une se concentre sur la protection des biens matériels, l’autre vise plutôt à protéger les tiers. L’assurance habitation responsabilité civile répare ainsi les dommages causés à vos voisins et aux tiers victimes du fait d’un sinistre survenu dans votre logement. Par exemple, à la suite d’un incendie prenant naissance à l’intérieur de votre logement et causant des dommages à autrui.

Que couvre la garantie dommages aux biens ?

La garantie dommages aux biens couvre la plupart des risques affectant les biens matériels, sous réserve des exclusions contenues dans le contrat d’assurance.

Sinistres couverts

La garantie dommages aux biens prend généralement en charge la destruction, la détérioration ou la perte de votre bien matériel à la suite de : 

  • L’incendie et les explosions ;
  • Les dégâts des eaux ;
  • Les bris de glace ; 
  • Le cambriolage avec violence ou effraction ; 
  • La neige, les tempêtes, la grêle ;
  • Les catastrophes naturelles ;
  • Les actes de terrorisme.

Vérifiez bien les exclusions de garantie contenues dans votre contrat d’assurance. 

Exclusion de garantie

Tous les contrats d’assurance habitation ne couvrent pas les dommages suivants : 

  • Les dommages survenus antérieurement à la signature du contrat d’assurance habitation ; 
  • Les dommages résultant d’une négligence, d’un défaut d’entretien ou de réparation incombant à l’assuré ; 
  • Les dommages intentionnellement provoqués ; 
  • Les dommages d’origine nucléaire : armes, déchets radioactifs ;
  • Les dommages résultant d’une guerre civile ou étrangère, etc.

Comment fonctionne l’indemnisation des dommages aux biens ?

Le processus d’indemnisation des dommages aux biens se déroule en quelques étapes.

Estimation de la valeur du bien

La compagnie d’assurance vous demande généralement la valeur de chaque objet à protéger lors de la souscription à une assurance habitation avec garantie dommages aux biens. Cela permet de connaître le montant des biens matériels à assurer. Cette évaluation doit être correctement faite, d’autant plus que le montant d’indemnisation est souvent plafonné.

Si vous avez des objets de luxe et de valeur, déclarez-les à leur juste valeur. Sachez toutefois que plus la valeur des objets est élevée, plus le tarif de votre assurance habitation sera aussi élevé. 

Si vous êtes étudiant, l’assurance habitation pour les logements CROUS couvre les dommages causés aux biens loués. Vous pouvez souscrire à une garantie dommages aux biens en complément de votre assurance habitation pour protéger vos effets personnels. Ces derniers doivent aussi être bien évalués.

Déclaration de sinistre

Si vous êtes victime d’un des sinistres pris en charge par la garantie dommages aux biens, vous pouvez déclencher votre assurance habitation. Pour obtenir une prise en charge au titre des dommages causés à vos biens personnels, il faut déclarer le sinistre sous 5 jours ouvrés à partir de la date de découverte du sinistre. En cas de vol, le délai est de 2 jours ouvrés. Pour faire la déclaration, il suffit de contacter votre assureur en ligne ou par courrier recommandé avec accusé de réception. 

Documents nécessaires 

Veillez à bien protéger tous les documents justificatifs dont l’assureur aura besoin pour accorder le remboursement : 

  • Factures et tickets de caisse pour les objets de valeur tels que les bijoux, l’électroménager, la high-tech, les objets d’art, les meubles de designer ; 
  • Devis et factures dans le cadre de la réparation d’un mur, d’un toit ou d’un bien électroménager ; 
  • Photos du bien avant la survenance du sinistre.

Toutes ces pièces peuvent servir d’éléments de preuve permettant à l’assureur d’accorder l’indemnisation. En plus de ces documents, vous devez apporter plus de détails dans votre déclaration, tels que : 

  • Vos coordonnées personnelles : nom, téléphone, adresse, etc. ;
  • Votre numéro de contrat ; 
  • Une description détaillée du sinistre : type de dommage, lieu, date, etc. ;
  • Une estimation des dégâts.

Qu’est-ce qui influence la prime d’assurance habitation ?

Le tarif d’une assurance habitation varie en fonction de nombreux facteurs tels que : 

  • La zone géographique : les tarifs d’assurances sont moins élevés dans les zones moins exposées aux risques.
  • Le type de bien : le prix d’une assurance d’une maison est généralement plus cher que celui de l’assurance d’un appartement pour des critères équivalents. 
  • La superficie et le nombre de pièces : plus ils sont élevés, plus le tarif l’est également.
  • Le statut de l’assuré : les propriétaires occupants doivent souscrire à une assurance plus large et plus complète par rapport aux locataires et aux propriétaires non occupants. 
  • La situation spécifique de l’assuré : les étudiants peuvent bénéficier de tarifs préférentiels. 
  • Les garanties incluses : le prix d’une assurance avec une couverture minimale est moins cher. L’ajout d’options complémentaires fait augmenter le coût. 
  • Le montant de la franchise : plus il est faible, plus la prime d’assurance habitation est élevée.

La garantie dommages aux biens est indispensable si vous voulez protéger correctement vos biens matériels. En choisissant Etudassur, vous bénéficiez d’offres adaptées à vos besoins. Nos tarifs spécialement conçus pour les étudiants et les jeunes actifs permettent de faire jusqu’à 50 % d’économie en moyenne à garantie identique sur un an. Souscrivez à l’une de nos offres d’assurance habitation pour profiter d’une sérénité au quotidien.

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Romain Spilliaert

Courtier en assurance et fondateur d’Etudassur.fr, expert en assurance habitation pour étudiants et propriétaires

Pourquoi le prix de l’assurance habitation augmente ?

Selon les prévisions du cabinet Fact & Figures, le tarif de l’assurance habitation devrait augmenter de 10 % à 12 % en 2025. Une hausse significative exacerbée par l’augmentation de la taxe nationale. D’autres facteurs liés à l’inflation, à la multiplication des catastrophes naturelles ou encore au poids de la réassurance viennent alimenter cette hausse. Nous vous proposons de voir en plus en détail les raisons de l’augmentation du prix de l’assurance habitation ainsi que les moyens pour y faire face.

Multiplication des sinistres et des catastrophes naturelles

L’augmentation du prix de l’assurance habitation peut se justifier par l’augmentation du taux de sinistres habitation. En effet, depuis quelques années, on observe une multiplication des catastrophes naturelles, impactant les logements de nombreuses populations. Les évènements climatiques comme l’inondation, la tempête et la sécheresse au cours des dernières années ont coûté plusieurs milliards d’euros de dégâts. Sans parler de la recrudescence de l’insécurité comme les vols et les cambriolages ainsi que des dégâts des eaux. 

Pour affronter cette hausse du taux de sinistres, les compagnies d’assurance doivent augmenter leurs tarifs. Cela leur permet de rester solvables et de garantir la prise en charge de vos sinistres. Cette hausse de prix peut impacter toutes les catégories d’assurés, impliquant ainsi une hausse des prix de l’assurance habitation pour étudiants.

Augmentation des taxes

Un autre facteur clé de la hausse des prix de l’assurance habitation est l’augmentation des taxes en 2025. Les contrats d’assurance habitation incluent une taxe fiscale que les compagnies d’assurance versent à l’État. En effet, certaines garanties habitation comme la garantie responsabilité civile, la garantie incendie ou encore la garantie protection juridique sont soumises à des taxes.

Par ailleurs, la taxe CATNAT a sensiblement augmenté au 1ᵉʳ janvier 2025. Il s’agit d’un montant prélevé sur les contrats d’assurance habitation perçu par les pouvoirs publics pour financer le régime des catastrophes naturelles. Son augmentation impacte directement les assureurs qui sont tenus d’appliquer cette hausse. Étant donné que la cotisation CATNAT représente environ 10 % des primes totales des assurés, cette augmentation pèsera sur le prix des assurances habitation.

Augmentation annuelle des assureurs habitation

Si les prix de l’assurance habitation augmentent tous les ans, c’est pour une raison évidente. Les compagnies d’assurance habitation ont en fait le droit d’augmenter leurs tarifs tous les ans, au 1ᵉʳ janvier. Cependant, votre assureur a l’obligation de vous en informer par le biais d’un avis d’échéance qu’il doit vous transmettre 15 jours minimum avant la date limite de résiliation du contrat d’assurance habitation.

La modification du prix de votre assurance habitation prend effet à l’échéance anniversaire de votre contrat. Vous pouvez le consulter sur votre avis d’échéance.

Inflation et augmentation du coût de la construction des habitations

Le prix de l’assurance habitation augmentera tant que l’inflation persiste. La hausse des coûts de remplacement et de réparation des biens des assurés est principalement due à l’inflation dans le secteur énergétique. En effet, la production des matériaux de réparation nécessite beaucoup d’énergie. La hausse générale des coûts a donc un impact direct sur les primes d’assurance habitation. 

En outre, les assureurs peuvent se baser sur l’indice FFB (Fédération Française du Bâtiment) pour fixer la prime d’assurance habitation. Ce mode de calcul doit toutefois être prévu dans les conditions générales. Une augmentation de l’indice FFB peut ainsi entraîner une augmentation des prix de l’assurance. Pour obtenir cet indice, la Fédération Française du Bâtiment se base sur l’évolution des coûts des matériaux de construction et de la main-d’œuvre. 

Changement de votre situation personnelle

Enfin, le prix de votre assurance habitation peut augmenter en cas de changement de votre situation personnelle. Il se peut que vous ayez déménagé dans un autre logement, ce qui impactera nécessairement votre contrat d’assurance habitation. Les prix d’une assurance habitation pour les logements CROUS et d’une assurance habitation pour un appartement de luxe ne sont évidemment pas les mêmes. Dans un tel changement de situation, vous serez amené à résilier votre contrat d’assurance pour souscrire un autre plus adapté, et donc avec un prix plus élevé.

Le changement de type de logement n’est pas le seul critère qui fait évoluer le prix d’une assurance habitation. Voici les autres facteurs : 

  • La zone géographique du logement : les coûts de l’assurance habitation sont plus élevés dans les zones à risque. Par exemple, dans les zones proches d’un site industriel classé dangereux ou les zones propices aux avalanches. 
  • La superficie du logement : l’élargissement de la surface de votre résidence fait augmenter la prime d’assurance habitation. 
  • L’étendue des garanties souscrites : un contrat d’assurance multirisque habitation coûte plus cher qu’un contrat d’assurance habitation avec une garantie minimale.                                                                              
  • La valeur des biens à protéger : appareils électroménagers, matériels informatiques, meubles, etc.
  • Le nombre de personnes à assurer : si vous habitiez seul auparavant et que ce n’est plus le cas, la prime d’assurance habitation va augmenter.

Comment limiter l’augmentation du prix de l’assurance habitation ?

Quelques solutions existent pour limiter le coût de votre assurance habitation, telles que : 

  • L’ajustement des garanties de l’assurance habitation : assurez-vous que les garanties incluses dans votre contrat d’assurance habitation ne sont pas superflues.
  • L’optimisation de son profil assurée : privilégiez les zones moins exposées aux risques, renforcez la sécurité de votre logement pour prévenir les vols et entretenez régulièrement votre logement.
  • La révision du montant de la franchise : la révision à la hausse de votre franchise permet de faire baisser votre cotisation.
  • La recherche d’une offre adaptée : comparez les différentes offres pour trouver le contrat qui convient à vos besoins. Toutefois, n’oubliez pas que l’offre la moins chère n’est pas forcément la meilleure si vous voulez protéger correctement votre logement. 

Vous avez la possibilité de demander des explications à votre assureur en cas d’augmentation de l’assurance habitation. La loi Hamon vous donne par ailleurs la possibilité de résilier votre contrat d’assurance lors de la réception du nouvel avis d’échéance majoré.

L’augmentation du prix de l’assurance habitation est liée à de nombreux facteurs qui échappent à votre contrôle. C’est la raison pour laquelle Etudassur propose des offres sur mesure permettant aux étudiants de bénéficier d’un tarif accessible tout en garantissant un niveau de couverture optimal. À partir de seulement 4,58 € / mois, vous bénéficiez des garanties essentielles pour mener vos études dans les meilleures conditions.

Télétravail : comment suis-je couvert par l’assurance habitation ?

Vous êtes en télétravail et vous vous demandez quelle assurance couvre votre activité professionnelle ? L’expansion du télétravail a en effet révélé de nouveaux questionnements quant à la prise en charge des sinistres survenus pendant le travail. Si l’employeur est normalement tenu de souscrire une assurance professionnelle pour les télétravailleurs, dans certains cas, l’assurance habitation prend le relai. Découvrez dans cet article, tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance habitation en télétravail.

Comment est réglementé le télétravail en France ?

Selon le Code du travail, le télétravail est une forme d’organisation dans laquelle les missions sont exécutées hors des locaux de l’entreprise, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. Le télétravail est encadré soit par un accord collectif, par une charte après consultation du comité social et économique (CSE) ou par un simple accord entre salarié et employeur. Il doit être volontaire et peut être exécuté de manière régulière ou occasionnelle.

Étant donné que le télétravailleur bénéficie des mêmes droits qu’un salarié, l’employeur est soumis à certaines obligations. On peut citer par exemples l’obligation d’information des salariés sur les restrictions d’usage des équipements professionnels ainsi que l’obligation de souscription à une assurance professionnelle. Nous allons découvrir si les sinistres survenus lors d’un télétravail sont couverts par l’assurance professionnelle de l’employeur ou l’assurance habitation, notamment l’assurance habitation pour étudiants si le télétravailleur est à la fois étudiant.

Quels sont les risques spécifiques associés au télétravail ?

Le télétravail comporte des risques liés à la santé et la sécurité du salarié, notamment en raison de l’isolement social. Le télétravail peut aussi présenter des risques sur le matériel comme : 

  • Le piratage informatique ;
  • L’incendie ou le dégât des eaux occasionnant la perte de documents professionnels et/ou de matériel informatique ;
  • Le vol de l’ordinateur ou du téléphone professionnel ;
  • Le vol de données sensibles ;
  • L’accident domestique survenant pendant la période de travail à domicile.

Quelles sont les obligations en matière d’assurance en télétravail ?

Il faut faire la distinction entre utilisation de matériel professionnel et personnel ainsi que d’autres cas spécifiques.

Assurance professionnelle

En principe, les risques liés au télétravail sont couverts par l’assurance multirisque professionnelle souscrite par l’employeur. Cette assurance couvre la responsabilité civile professionnelle des salariés ainsi que le matériel professionnel. Elle couvre ainsi tous les dommages causés dans le cadre du télétravail. Un accident survenu sur le lieu du télétravail dans l’exercice de l’activité professionnelle est alors présumé être un accident de travail

Assurance habitation

Il arrive que le télétravailleur utilise son matériel personnel. Celui-ci est donc couvert par défaut par son assurance habitation. Si l’utilisation du matériel personnel est à la demande de l’employeur, celui-ci peut être couvert par l’assurance de l’employeur du moment que le télétravailleur lui fournit une attestation confirmant l’existence d’un contrat d’assurance habitation.

Par contre, si vous travaillez à domicile en tant qu’indépendant, il vous appartient d’assurer votre matériel tant professionnel que personnel. Vérifiez si votre activité en télétravail est couverte par votre assurance habitation. Il est donc vivement recommandé d’informer votre assureur pour vérifier que l’espace occupé pour votre activité professionnel est couvert. Si ce n’est pas le cas, il est recommandé de souscrire à une assurance spécifique.

Si vous êtes locataire, vous êtes tenu d’informer le propriétaire bailleur de votre intention de travailler à domicile. Il en est de même d’un logement situé en copropriété, auquel cas, il faudra informer le syndic de copropriété.

Situations particulières

La question de l’assurance nécessite une attention particulière dans certains cas de travail à distance comme : 

  • Le logement CROUS : les étudiants vivant dans une résidence CROUS ont l’obligation de souscrire assurance habitation pour les logements crous. Celle-ci couvre les dommages causés aux tiers ainsi que les sinistres habitation.
  • La résidence secondaire : si vous travaillez dans une résidence secondaire, vous devez en informer spécifiquement votre employeur qui peut refuser pour des raisons de contraintes techniques ou de sécurité de données. Vérifiez par ailleurs si le contrat d’assurance habitation secondaire couvre votre activité professionnelle
  • Hors domicile habituel : le travail exécuté dans les espaces de coworking et les tiers lieux nécessite une protection adaptée. Renseignez-vous bien auprès de l’opérateur d’espace de coworking sur l’existence d’une assurance responsabilité civile.
  • À l’étranger : si vous opérez depuis l’étranger, les garanties d’assurance française ne s’appliquent pas forcément en dehors des frontières nationales. D’où la nécessité d’instaurer une couverture spécifique pour les risques professionnels.

Les garanties d’une assurance habitation en télétravail

Une assurance habitation en télétravail peut couvrir divers risques pouvant affecter les biens et les télétravailleurs, tels que : 

  • Les dommages matériels ;
  • Les dommages corporels causés à des tiers dans le cadre de l’activité professionnelle
  • Les pertes de matériel ou de données sensibles causées par le vol, l’incendie, les dégâts des eaux, les catastrophes naturelles, etc.

Si votre assurance habitation ne couvre pas tous les risques pouvant survenir dans le cadre du télétravail, vous pouvez souscrire une garantie complémentaire. Pour élargir la couverture, l’idéal est de souscrire une assurance multirisque habitation.

Les démarches à suivre en cas de sinistre

Faire preuve de réactivité est de mise en cas d’accident pendant le télétravail. Si vous êtes salarié, notifiez immédiatement l’événement à votre supérieur hiérarchique en détaillant les circonstances exactes de l’accident et en joignant des justificatifs. Il faut également transmettre un certificat médical à la CPAM sous 24 heures. 

L’employeur doit remplir la déclaration d’accident du travail auprès de la CPAM dans les 48 heures qui suivent. Un exemplaire de la déclaration ainsi qu’une feuille d’accident permettant de prendre en charge les soins sans avance de frais vous seront remis.

En cas de sinistre dans le logement (non couvert pas l’assurance employeur ou télétravail en indépendant) vous devez déclarer le sinistre dans un délai maximum de cinq jours ouvrés. Passé ce délai, l’indemnisation peut être suspendue en l’absence de motif valable.

Avec l’assurance habitation étudiante chez Etudassur, vous bénéficiez d’une protection sur mesure pour mener votre vie estudiantine dans les meilleures conditions. Elle inclut la responsabilité civile, la couverture en cas d’absences prolongées et même une indemnisation en valeur à neuf pour protéger votre mobilier et votre matériel informatique. La souscription est simple, rapide avec des tarifs compétitifs spécialement conçus pour les étudiants.

Assurance habitation pour étudiants en colocation

La vie étudiante s’accompagne de son lot d’aventures. C’est d’ailleurs le moment où vous décidez de voler de vos propres ailes en emménageant seul ou en colocation. Pour ce faire, vous devrez souscrire à une assurance habitation. Cette souscription assure votre responsabilité civile en cas de dommages causés au logement loué ou en cas de sinistre. 

Vous êtes étudiant vivant en colocation, en quête d’un contrat d’assurance adapté à vos besoins ? Quelles sont les garanties des assurances habitations et comment y souscrire ? Autant de points qui seront abordés dans cet article, avec la promesse d’une réponse claire et concise ! 

Quelle assurance habitation étudiante choisir en colocation ?

Pour souscrire à une assurance logement étudiant, deux types de contrats sont possibles : 

  • L’assurance habitation colocation bail collectif : dans ce cas de figure, un seul colocataire peut souscrire au contrat pour l’ensemble de la colocation. Et un seul bail est nécessaire. En revanche, tous les noms des colocataires doivent y figurer. C’est au moment de la souscription que le membre désigné précisera les noms de tous les occupants du logement, inscrits sur le bail.
  • L’assurance habitation colocation bail individuel : chaque locataire doit souscrire à sa propre assurance puisque chaque membre de la colocation dispose d’un bail en son nom. Par souci de simplification des démarches en cas de sinistre, nous vous conseillons de tous souscrire auprès de la même compagnie d’assurance. Pour autant, chaque colocataire est libre de choisir son assureur, s’il le souhaite !
  • Le propriétaire peut également souscrire une assurance habitation pour le compte des colocataires. Une clause doit stipuler cette possibilité dans le contrat de location et les colocataires devront rembourser le propriétaire. 

D’ailleurs, si vous optez pour un logement universitaire, des offres d’assurance habitation crous existent aussi. Vous pouvez y souscrire directement en ligne, c’est simple et rapide !

Les garanties des contrats d'assurance habitation en colocation 

Un contrat d’habitation, en colocation ou non, comporte plusieurs niveaux de garanties. Puisqu’il est obligatoire d’assurer son logement, ce dernier doit au minimum être couvert des risques locatifs. Il s’agit des dégâts des eaux, des explosions et des incendies. Grâce à cette assurance, le propriétaire pourra être indemnisé en cas de dommage de ce type dans son logement.

En revanche, cette garantie est très limitée. Elle prend uniquement en compte les dégâts causés à l’immeuble et au logement. Elle ne couvre pas les dommages causés aux voisins et aux biens de chaque colocataire. Si vous désirez de meilleures garanties, vous pourrez choisir une assurance multirisque habitation. Ce contrat permet de couvrir plus largement certains sinistres, tels que : 

  • les « dommages aux biens », dans le cas où vous auriez perdu des biens matériels au cours d’un sinistre.
  • le « recours de voisins », en cas de dommages occasionnés au logement d’un voisin, lors d’un dégât des eaux, par exemple.
  • les indemnisations en cas de vol, de tentative de vol, de cambriolage, de vandalisme, de bris de glace ou encore de panne d’appareils électroménagers.

Notez aussi que des exclusions au contrat d’assurance habitation existent. Par exemple, tous les actes commis volontairement et qui ont entraîné un sinistre ne sont pas couverts. 

Choisir son assurance habitation en colocation étudiante

Pour bien choisir son assurance habitation en colocation, il vaut mieux vérifier le contenu du bail. Cela vous permettra de savoir si vous devez souscrire à une assurance habitation collective ou individuelle. Notez que plusieurs critères sont à prendre en compte pour faire le meilleur choix sans se ruiner. 

Pour cela, des sites de comparateurs d’assurances vous aideront à opter pour le contrat qui vous convient le mieux. Vous pouvez aussi vous rendre directement sur les sites des assureurs afin de demander un devis en ligne. Tout se fait numériquement, en quelques minutes et la démarche est généralement gratuite ! Notez tout de même que des compagnies d’assurance se sont spécialisées dans les assurances habitation étudiantes. Elles proposent des prix abordables, pour des garanties maximales. 

Enfin, nous vous conseillons de porter une attention particulière aux garanties de votre contrat et au montant des franchises. Chaque contrat définit une franchise, en fonction du sinistre. Cela signifie qu’un montant restera à votre charge, après votre indemnisation. Par exemple, en cas de bris de glace, si les réparations s’élèvent à 600 € et que votre franchise s’établit à 100 €, votre assureur vous indemnisera 500 €. Vous devrez vous acquitter de la somme de 100 €, conformément à ce que prévoit votre contrat.

Les démarches à suivre pour souscrire une assurance en colocation

Pour souscrire une assurance logement étudiant, il n’y a rien de plus facile ! Désormais, la grande majorité de ces démarches sont réalisables sur internet. Quelques informations et documents sur vous, vos colocataires et votre logement devront être joints à votre dossier, afin de rédiger votre contrat d’assurance en colocation, notamment :

  • La copie de votre pièce d’identité (et de celle de vos colocataires dans le cadre d’un bail en commun) ;
  • Une carte bancaire;

Chez EtudAssur, votre contrat d’assurance habitation en colocation et votre attestation vous seront envoyés par mail, quelques minutes après votre souscription. Vous recevrez également vos identifiants pour vous connecter à votre espace personnel et gérer votre contrat en quelques clics. De quoi profiter sereinement de votre colocation et de vous concentrer 100 % sur vos études.

Coliving ou colocation : quelles différences ?

Dans un marché immobilier marqué par une tension croissante et une flambée des prix, les Français se tournent de plus en plus vers l’habitat partagé. Étudiants, jeunes actifs, ou auto-entrepreneurs en quête d’un logement confortable à bon prix. Mais entre coliving et colocation, quelle option correspond le mieux à vos besoins ? Ce guide détaillé présente les différences fondamentales qui distinguent ces deux solutions de logements et les critères de choix à considérer. Etudassur propose aussi une assurance habitation avantageuse pour protéger votre logement des sinistres.

Quelles sont les différences entre coliving et colocation ?

« Colocation haut de gamme » ou « colocation 2.0 », le coliving se confond souvent avec la colocation dans l’inconscient collectif. Même si cet habitat partagé présente des particularités, le principe reste le même : vivre en communauté et partager le loyer et les charges. Que devez-vous savoir pour effectuer le bon choix et emménager sereinement au cœur des grandes villes françaises ?

Définition du coliving

Le coliving est un concept complètement différent de la colocation. Cette nouvelle forme d’habitat est un mix entre colocation et coworking. Les « colivers » vivent dans le même bâtiment et se partagent un espace collectif. Vous bénéficiez de :

  • Votre propre chambre ;
  • Plusieurs services inclus comme le ménage des parties communes, un service de blanchisserie, etc.
  • Quelques espaces privés comme une salle de bain individuelle ou un coin bureau dans votre chambre.

Définition de la colocation

La colocation traditionnelle désigne une habitation louée à plusieurs personnes en simultané. Vous vivez et évoluez donc dans un même espace tout en partageant les charges et les dépenses.

Coliving vs colocation : les points de divergence

La principale différence entre le coliving et la colocation est l’intimité. Vous pouvez avoir votre propre logement dans le coliving. L’espace personnel de la colocation classique se limite, quant à lui, à une seule chambre. 

La durée du bail diffère aussi. La colocation mise sur un contrat de bail unique, de 9 mois pour un étudiant et de 1 an pour un salarié. Le coliving implique, quant à lui, un bail de location meublée, de 1 à 10 mois, avec de la flexibilité et un préavis réduit (1 mois).

Les services proposés diffèrent aussi entre les deux types d’habitats partagés. La colocation s’apparente à une maison, tandis que le coliving propose un service « all inclusive ».

Etudassur propose des services pensés pour l’habitat partagé. Vous pouvez donc bénéficier d’une assurance habitation pour étudiants avec des garanties pratiques pour protéger votre espace des sinistres.

Quels sont les avantages du coliving ?

L’offre de coliving assure un espace privé plus important que la colocation classique. Du studio à l’appartement, vous disposez d’une salle de bain, d’une chambre à coucher et d’une kitchenette.

Cet habitat partagé est parfait si vous voulez vivre à votre propre rythme et vous isoler en cas de besoin. Vous pourrez ainsi profiter d’une soirée cinéma en solitaire ou rejoindre les autres résidents selon votre humeur. L’aspect communautaire est plus flexible en coliving.

Qui peut bénéficier du coliving ?

Le coliving est destiné à un large public, quel que soit l’âge des locataires. Vous pouvez poser vos valises dans cette résidence si vous êtes un jeune actif, un étudiant ou un autoentrepreneur. Un investisseur ou une personne à la recherche d’un logement fixe peut aussi intégrer une résidence en coliving.

Quels types de services sont inclus dans le coliving ?

La résidence en coliving propose de nombreux services inclus dans le bail :

  • le Wifi à haut débit ;
  • la salle de cinéma ;
  • le service de conciergerie. 

Cet habitat partagé garantit aussi une salle de sport ou un abonnement Netflix selon les offres.

Le coliving donne l’accès à un espace de vie conçu pour passer des moments conviviaux, loin de toute préoccupation du quotidien. Il est connu pour son confort et la qualité de l’équipement disponible. Les services inclus facilitent votre quotidien et votre intégration dans une communauté de colivers.

Quels sont les coûts associés au coliving ?

Sur le marché locatif, le coliving permet de faire une économie non négligeable. Le prix du loyer mensuel est un peu élevé, mais il reste abordable pour un budget moyen. Le forfait coliving charges comprises présente une bonne rentabilité à long terme. À titre d’exemple, attendez-vous à dépenser entre 900 et 1500 euros par mois à Paris.

Quels sont les avantages de la colocation ?

La colocation présente de nombreux avantages pour les jeunes actifs et les entrepreneurs. Cette solution est plus économique que le coliving, avec des loyers et des charges partagés entre plusieurs colocataires.

L’aspect social et la vie en communauté sont aussi plus prononcés dans cet habitat partagé. Il est plus simple de nouer des liens et de se faire de nouvelles connaissances.

Quel est le public cible de cette solution d’habitat partagé ?

La colocation est surtout très appréciée par les étudiants avec un budget réduit qui cherchent un nouveau cadre pour s’épanouir pleinement. Vous pouvez aussi miser sur une colocation si vous êtes un autoentrepreneur ou un travailleur à la recherche d’un logement à un bon prix.

Quel est le coût moyen en colocation ?

Vous partagez le loyer mensuel en colocation. Les autres charges peuvent aussi se répartir entre les différentes parties, ce qui est avantageux sur le court et le long terme. 

Coliving ou colocation ? Etudassur vous aide à réussir votre aménagement en résidence partagée. Nous proposons en effet une assurance habitation coliving très avantageuse pour tous les profils. Notre solution est entièrement dématérialisée pour faciliter le suivi et la souscription. Trouvez un contrat qui répond vraiment à vos besoins !

Coliving ou colocation : quels sont les inconvénients ?

La colocation est connue pour son aspect communautaire et ses avantages économiques, mais elle comporte aussi quelques inconvénients. Les colocataires doivent immédiatement chercher un autre résident en cas de départ. Le loyer impayé peut ainsi peser lourd en attendant le remplacement.

Vivre en colocation peut aussi devenir difficile en cas de mésentente entre les colocataires. La vie communautaire devient un cauchemar, surtout si la vie privée se résume à une seule chambre. Vous devez être prêt à faire des compromis.

La résidence en coliving présente aussi quelques inconvénients. Les difficultés sont surtout liées à la vie en communauté. Vous pouvez toutefois vous isoler plus facilement en cas de désaccord avec l’un des habitants. Le coût du coliving est toutefois plus élevé qu’en colocation.

Comment choisir entre le coliving et la colocation ?

Vous ne savez pas quel type de logement choisir entre coliving ou colocation ? Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise réponse. Tout dépend de votre profil, de vos besoins et de votre mode de vie.

Le coliving est particulièrement recommandé pour ceux qui recherchent un logement à court terme, souvent dans le cadre d’un séjour professionnel, d’un stage ou d’une mission temporaire. En revanche, nous conseillons la colocation à ceux qui souhaitent s’installer pour une bonne période.

Ces deux types de logements sont compatibles avec les budgets réduits, mais la flexibilité reste l’un des atouts majeurs du coliving. 

Quelles sont les tendances actuelles en matière de coliving et de colocation ?

Le marché du coliving connaît un essor remarquable. Il est passé de 5 000 à 8 300 en 3 ans, pour finalement atteindre 15 000 places en 2023. BNP Paribas Real Estate souligne ainsi une tendance à la hausse avec une augmentation de 7 % en un an.

La colocation constitue, quant à elle, le mode d’habitation le plus économique en France. Elle convient à un public large, car le loyer moyen s’élève à 539 € par mois sur le plan national. La demande pour les places en colocation a ainsi connu une augmentation de 50 % entre 2018 et 2023. Les principales cibles ? Les grandes villes comme Paris, Toulouse et Lyon.

Chez Etudassur, nous vous accompagnons en vous proposant une offre d’assurance sur mesure dédiée à la colocation. Notre équipe se met à votre disposition pour faciliter la souscription et le suivi du contrat qui correspond le mieux à vos besoins.

Franchise assurance habitation : comment ça marche ?

Avoir une assurance habitation est important pour assurer votre protection contre les imprévus. Cependant, la souscription à un contrat d’assurance semble encore floue pour les jeunes et les étudiants. Dans cet article, nous allons développer le fonctionnement de la franchise en assurance habitation tout en explorant les critères pour choisir une assurance adaptée à votre situation.

Qu’est-ce que la franchise en assurance habitation ?

La franchise en assurance habitation est la somme qui reste à votre charge en cas de sinistre. Ainsi, si votre logement subit un dommage, l’assureur ne couvrira que la partie excédant cette somme. Par exemple, pour un sinistre estimé à 400 € avec le montant de la franchise à 150 €, l’assurance remboursera 250 €.

Les différents types de franchise

  1. Franchise absolue : si un sinistre est inférieur à la franchise, alors vous ne serez pas indemnisés. Mais s’il est inférieur, alors il est soustrait automatiquement du montant de l’indemnisation.
  2. Franchise relative : elle dépend du montant des dommages. Si ce montant est inférieur à la franchise, alors aucun remboursement ne sera effectué, sinon vous serez indemnisés en totalité.
  3. Franchise proportionnelle : elle se calcule selon le pourcentage du montant du sinistre instauré dans le contrat. Toutefois, il est possible que l’assureur prévoit un seuil minimal.
  4. Franchise légale : ce sont les franchises appliquées lors des catastrophes naturelles. Elle est fixée par la loi et est actuellement à 380 € pour les particuliers.

Pourquoi les assureurs appliquent-ils une franchise ?

La franchise permet aux assureurs de limiter les indemnisations pour les petits sinistres. De plus, elle permet aux assurés de prévoir et de s’assurer en cas de sinistre. Cela régule aussi les coûts de contrat d’assurance.

Comment est calculée la franchise ?

Le montant de la franchise peut être défini de plusieurs façons :

  • Montant fixe : une somme précise indiquée dans le contrat.
  • Pourcentage : une fraction du montant des dommages, souvent associée à un seuil.
  •  Seuil minimal ou maximal : certaines franchises prévoient une limite basse ou haute.

Quels sinistres sont soumis à la franchise ?

Les franchises s’appliquent à différents types de sinistres, comme :

  •  Dégâts des eaux : les fuites ou infiltrations.
  • Incendies
  •  Vols et actes de vandalisme
  • Catastrophes naturelles

Les garanties comme la responsabilité civile peuvent parfois être exonérées de franchise.

Existe-t-il des assurances habitation sans franchise ?

Les assurances habitations sans franchise existent, et elles peuvent permettre une prise en charge intégrale des sinistres. Cependant, ces offres sont généralement plus coûteuses et sont surtout pour ceux cherchant une couverture maximale. Ainsi, le niveau de risque et de budget doit être envisagé pour un étudiant.

Les spécificités de l’assurance habitation pour un logement meublé

Un logement meublé bénéficie d’une couverture spécifique dans les contrats d’assurance habitation. Les garanties classiques sont toujours d’actualité en cas de sinistre, mais l’assurance doit en plus couvrir les meubles fournis par le propriétaire. L’évaluation de l’état des lieux permet de calculer cette couverture. De plus, les locataires doivent s’assurer que leur responsabilité civile locative inclut la protection des équipements meublés.

Les étapes pour choisir une assurance habitation adaptée aux étudiants

Pour une assurance habitation pour étudiants vous devez : 

  1. Analyser vos besoins : identifier les possibilités de sinistre qui peuvent toucher votre logement (vols, dégâts des eaux, etc.).
  2. Comparez les offres : vous pouvez faire une comparaison en ligne pour trouver un contrat adapté à votre situation et à votre budget.
  3. Vérifier les garanties et exclusions : la lecture des conditions générales est importante pour éviter les incompréhensions.
  4. Prendre en compte la franchise : vous devrez choisir une franchise adéquate à votre situation financière.
  5. S’informer sur les options : toujours rester à jour sur les options et les garanties utiles comme la protection juridique ou la couverture des appareils électroniques.

Les différences entre assurance logement étudiant et assurance classique

Les assurances logement étudiant possèdent un coût réduit par rapport à des contrats classiques. D’ailleurs, ces assurances possèdent des garanties spécifiques comme :

  • Des tarifs plus bas (entre 5 € et 15 € par mois).
  • Des options simplifiées pour les logements en résidence universitaire ou CROUS (assurance habitation pour les logements CROUS)
  •  Une couverture dédiée aux logements meublés.

En revanche, les assurances classiques peuvent inclure des garanties plus étendues, mais elles sont généralement plus coûteuses et moins adaptées aux petits espaces.

Les garanties souvent incluses et les options supplémentaires disponibles

Pour les garanties de base, elles peuvent inclure :

  • La responsabilité civile : elle est obligatoire et couvre les dommages causés à autrui.
  • Les dégâts des eaux
  •  Les incendies : les dégâts provoqués par un incendie ou une déflagration.
  • Vols et vandalisme : une couverture pour vos biens en cas de sinistre. 

Pour les options supplémentaires, il y a :

  • La protection des appareils électroniques : couverture en cas de vol ou de casse.
  • L’assistance dépannage : prise en charge des frais d’intervention en cas de problème urgent (plomberie, électricité).
  • La garantie scolaire : c’est pour les étudiants effectuant des stages ou des études à l’étranger.
  • L’assurance santé : la couverture des complémentaires étudiants ou les frais médicaux

Le coût moyen d’une assurance habitation pour étudiants

Pour les étudiants, le coût d’une assurance varie entre 5 € et 15 € par mois et peut dépendre du niveau de couverture choisi. Toutefois, les logements meublés ou situés en résidence universitaire peuvent bénéficier de tarifs spécifiques.

Comment comparer les différentes offres d’assurance habitation ?

Pour faire une comparaison des différentes offres d’assurance habitation, vous devez :

  • Utiliser des comparateurs en ligne : faire une évaluation rapide de plusieurs contrats selon vos critères.
  • Analyser le rapport qualité-prix : voir les garanties et le montant des franchises.
  • Demander des devis personnalisés : certains assureurs proposent des réductions pour les étudiants.
  • Prendre en compte les exclusions : vérifiez les situations non couvertes par le contrat.
  • Consultez les avis clients : il est intéressant de consulter ces avis pour connaître la qualité des services octroyés.

Ainsi, pour répondre aux attentes des étudiants, l’assurance habitation Etudassur vous propose :

Protégez dès maintenant votre logement et vos biens ! Rendez-vous sur Etudassur pour un devis gratuit et une assurance adaptée à vos besoins.

Responsabilité civile vie privée : qu’il faut savoir

Votre responsabilité peut être engagée en cas de dommage causé à un tiers dans toutes les situations de la vie quotidienne. Vous devez donc souscrire une assurance solide pour éviter les démêlés avec la justice. Ce guide vous présente la responsabilité civile vie privée et ses différentes couvertures. Cette garantie proposée chez Etudassur fait partie des meilleures protections pour faire face aux dommages ou pour couvrir les frais engagés dans ce contexte.

Qu’est-ce que la responsabilité civile vie privée ?

La responsabilité civile vie privée permet de réparer le préjudice subi par un tiers suite à des dommages accidentels. Souscrire cette assurance vous permet, en tant que jeune actif, d’assurer vos responsabilités et d’éviter de gros problèmes. Elle est toutefois soumise à des conditions.

Quels sont les dommages couverts par cette garantie ?

La responsabilité civile vie privée couvre les dommages matériels et les dommages immatériels. Cette garantie prend aussi en charge les dommages corporels causés à un tiers par les assurés ou le souscripteur.

La protection vaut uniquement pour les préjudices pour lesquels vous êtes à l’origine ou ceux dont votre responsabilité pourrait être engagée. Les dommages que vous causez à autrui ne doivent pas être intentionnels. Ils s’inscrivent par ailleurs dans la limite des contrats fixés par votre assureur. 

Exemples de situations couvertes par cette garantie

L’assurance responsabilité civile vie privée est fortement recommandée pour couvrir les dommages causés à un tiers. Après une chute ou une blessure dans le jardin que vous venez d’arroser ou sur le sol que vous venez de nettoyer, cette garantie couvre les dégâts causés.

Le contrat est aussi effectif en cas de dommage non intentionnel à tout bien appartenant à un tiers. Vous êtes couvert si vous endommagez une vitre ou un objet de valeur chez le voisin sans le faire exprès.

Le souscripteur est en principe responsable par négligence d’un incendie qui ravage un bâtiment voisin. Le local et le contenu détruit représentent un dommage matériel. Les dommages immatériels non consécutifs sont les plus difficiles à reconnaître par les assureurs. Par exemple, nous pouvons citer le fait de rendre impossible l’accès à un lieu, ce qui annule un événement ou une réunion.

La responsabilité civile vie privée intervient aussi pour vous défendre lors d’une mise en cause éventuelle par un tiers.

Nous proposons une solution d’assurance habitation pour étudiants complète pour pallier toutes ces situations. Cette solution 100 % en ligne vous protège dès que votre responsabilité est engagée. Notre entreprise propose en outre une cotisation abordable pour les étudiants et les jeunes actifs.

Différences entre assurance responsabilité civile et autres types d’assurance

Outre la garantie responsabilité civile vie privée, l’assurance multirisque habitation comprend d’autres couvertures. À ce titre, la garantie responsabilité civile pour les occupants ou les non-occupants n’est pas rattachée aux assurés, mais au logement.

Cette assurance prend en charge les dégâts en lien avec votre résidence, dommages dont vous êtes tenu responsable. Il peut s’agir d’un dégât des eaux qui endommage l’habitat ou d’une tuile qui dégrade une voiture.

Pour les propriétaires bailleurs, cette assurance inclut aussi les dommages causés aux locataires. Elle est surtout recommandée pour les propriétaires de logement en copropriété. Vous pouvez ainsi souscrire cette formule avec Etudassur si vous venez d’acquérir un logement. Notre assurance habitation pour les logements Crous offre, quant à elle, les couvertures dont vous avez besoin pour envisager plus sereinement votre parcours universitaire.

Quelles sont les conditions et exclusions courantes de la responsabilité civile vie privée ?

La RC vie privée est soumise à certaines conditions. Vous devez aussi vérifier les exclusions de ce contrat avant de souscrire une assurance pour bénéficier d’une prise en charge optimale.

Indemnisation des victimes : qui est couvert par cette assurance ?

La responsabilité civile vie privée couvre par défaut le souscripteur du contrat. Les personnes vivant sous le même toit sont aussi protégées par cette assurance. Vous pourrez donc couvrir votre conjoint, vos enfants majeurs et les membres de votre foyer fiscal.

La responsabilité civile familiale prend en charge :

  • les animaux domestiques ;
  • le personnel de maison ;
  • les biens mobiliers.

N’hésitez pas à vérifier votre contrat d’assurance par le biais d’une attestation d’assurance. Vous pourrez choisir les personnes couvertes par ce contrat et souscrire une assurance qui répond à tous vos besoins.

Les différentes exclusions de garantie

Les dommages non couverts sont les sinistres causés à un autre assuré ou à vous-même. Les dommages liés à l’activité professionnelle ne sont également pas pris en compte.

La responsabilité civile vie privée exclut les sinistres causés par un animal dangereux ou par un véhicule terrestre à moteur. Les dommages intentionnels et les dommages causés par négligence ne sont pas pris en compte par cette assurance.

Comment choisir la bonne assurance responsabilité civile ?

Vous pouvez souscrire un contrat indépendant chez Etudassur. Nous vous conseillons et répondons à vos préoccupations pour choisir la bonne formule.

Vérifiez les différents membres du foyer inclus dans le contrat avant la souscription de la responsabilité civile vie privée. Vous devez aussi vous assurer que le montant de remboursement en cas de sinistre corporel ou de dommages est bien plafonné. Vérifiez aussi le montant de la franchise par type de garantie et les différentes exclusions.

Vous pouvez demander un devis en ligne et comparer les offres entre elles avant de prendre une décision.

Comment souscrire une assurance responsabilité civile ?

Vous pouvez souscrire une assurance responsabilité civile vie privée chez votre assureur ou en faisant appel à un courtier. L’offre est généralement proposée par toutes les assurances habitation résidence principale. Il suffit de contacter votre compagnie d’assurance pour obtenir tous les renseignements nécessaires.

Quels sont les tarifs associés à cette assurance ?

La cotisation pour la garantie responsabilité civile vie privée est généralement incluse dans le montant de votre prime d’assurance habitation. Un contrat RC vie privée uniquement coûte entre 30 et 50 € par an.A ce prix, Etudassur propose des tarifs plus avantageux que les solutions traditionnelles.

Après la souscription, vous pouvez envoyer un courrier recommandé à votre assureur pour déclarer un sinistre et réparer les dommages causés à autrui. La victime devra de son côté transmettre une déclaration et apporter la preuve de son préjudice pour bénéficier d’une prise en charge.

Quels sont les avantages de cette garantie ?

Les sinistres imprévus peuvent engendrer un coût plus ou moins élevé selon la situation. La garantie responsabilité civile couvre les conséquences financières en cas de dommages non intentionnels. Avec cette assurance complète, vous évitez donc de puiser dans vos économies pour garantir votre protection juridique.

Etudassur propose une offre complète pour les jeunes actifs et les étudiants en colocation. Vous pouvez bénéficier d’une protection complète en résidence Crous, en résidence étudiantes ou résidences jeunes actifs. Visitez notre site en ligne spécialisé et bénéficiez d’une couverture au juste prix !

Assurance habitation grêle : ce qu’il faut savoir

Les épisodes de grêle sont de plus en plus fréquents et intenses ces dernières années. Ces précipitations de glace peuvent causer d’importants dégâts matériels, aussi bien sur les toitures et les façades que sur les véhicules garés à l’extérieur. En tant qu’étudiant locataire, vous vous demandez peut-être si votre assurance habitation vous couvre en cas de sinistre lié à la grêle. La réponse est oui, mais sous certaines conditions. On vous explique tout ce qu’il faut savoir sur la garantie grêle dans une assurance habitation.

Définition et importance de la garantie grêle

D’entrée de jeu, il est certainement utile de rappeler que la grêle est considérée comme un événement climatique, au même titre que la tempête, la neige ou le gel. À ce titre, elle fait partie des risques couverts par la garantie “événements climatiques” ou “tempête, grêle, neige” des contrats d’assurance multirisques habitation. Dans la pratique, et pour faire court, les assureurs et courtiers l’évoquent tout simplement sous le nom de garantie tempête.

Cette garantie est essentielle car les dégâts provoqués par la grêle peuvent être très coûteux :

  • toiture abîmée voire percée ;
  • fenêtres et velux fissurés ou brisés ;
  • façades et balcons marqués ou fissurés ;
  • jardin et mobilier extérieur endommagés.

Sans compter les dégâts collatéraux en cas d’infiltration d’eau : murs et plafonds gonflés, court-circuit, meubles abîmés, etc. Ces dégâts impliquent des réparations qui peuvent vite chiffrer et mettre à mal le budget serré d’un étudiant !

Conditions d’éligibilité à l’indemnisation

Mais attention, tous les dommages causés par la grêle ne sont pas forcément pris en charge par l’assureur. Pour être indemnisé, vous devez cocher plusieurs cases :

  • L’orage de grêle doit présenter une intensité anormale. Qu’est-ce que cela signifie ? C’est Météo France qui en atteste, en mesurant la taille et la densité des grêlons ainsi que la violence des vents.
  • Les biens endommagés doivent appartenir à la liste des biens garantis dans votre contrat. En général, le bâtiment lui-même et les biens à l’intérieur du logement sont couverts. Les dépendances (garage, abri de jardin) et le mobilier extérieur ne le sont pas toujours, sauf mention contraire.
  • Vous devez avoir pris les mesures de prévention raisonnables pour limiter les dégâts. Par exemple, en fermant les volets et en rentrant ce qui peut l’être à l’annonce de l’orage.

Si malgré ces précautions, vous subissez quand même un préjudice, votre assurance habitation pour étudiants prendra en charge les réparations, après déduction de la franchise contractuelle, il est courant qu’elle soit de 230 – 250€ pour ce type de sinistre.

Processus de déclaration des sinistres

Si votre logement étudiant a subi des dégâts suite à un orage de grêle, voici la marche que vous devrez suivre, à la lettre, pour être indemnisé :

  1. Faites des photos des dommages constatés sur le bâtiment, vos biens ou votre véhicule. Notez aussi la date et si possible l’heure de l’orage.
  2. Contactez votre assureur le plus vite possible, dans un délai maximum de 5 jours ouvrés après l’événement. Déclarez le sinistre par téléphone puis confirmez-le par écrit. Votre mail ou courrier recommandé fera mention expresse du numéro de contrat.
  3. Remplissez le formulaire de déclaration de sinistre fourni par l’assureur, vous y décrirez précisément les circonstances et les dommages. Joignez les photos prises, une copie du contrat et les factures des biens dégradés.
  4. Attendez le passage de l’expert mandaté par l’assurance pour constater et chiffrer les dégâts. Ne faites aucune réparation avant son passage, sauf celles urgentes pour éviter que le sinistre ne s’aggrave (par exemple bâcher un toit percé pour éviter les infiltrations).
  5. Une fois l’expert passé, faites établir des devis et procédez aux travaux de remise en état. Envoyez les factures à l’assureur pour être remboursé, déduction faite de la franchise.

Le délai d’indemnisation après une déclaration de sinistre grêle est en moyenne de 3 mois. Mais cela peut varier si l’assureur conteste l’origine ou le montant des dommages.

Situations couvertes et non couvertes

Mais dans quels cas la garantie grêle s’applique-t-elle ? Effectivement, il faut être particulièrement prudent à la lecture des petites lignes de votre contrat. De manière générale, faisons le point au moyen d’exemples concrets de situations :

Situations couvertes par l’assurance :

  • Toiture endommagée ou percée par les grêlons
  • Fenêtres, velux, portes vitrées fissurés ou brisés
  • Façade, balcon, store abîmés par l’impact des grêlons
  • Infiltrations dans le logement suite aux dégâts sur la toiture ou les ouvertures
  • Dommages sur les biens à l’intérieur du logement (meubles, électroménager, vêtements, notamment), si l’eau est entrée à cause de la grêle

Situations non couvertes par l’assurance :

  • Dommages sur un bâtiment non entretenu, fragilisé ou délabré avant l’orage
  • Dommages aux dépendances et annexes (garage, abri de jardin, piscine) sauf si l’option est souscrite
  • Dommages au jardin et au mobilier d’extérieur (salon de jardin, barbecue, jeux)
  • Dommages au contenu du congélateur suite à une coupure de courant (sauf avec l’option “perte de denrées”)
  • Dommages sur les serres et les vérandas, même attenantes au logement
  • Les frais de relogement pendant les travaux (pris en charge uniquement avec l’option “perte d’usage”)

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas toujours évident de savoir si on est couvert ou pas. En cas de doute, le mieux est de surligner les conditions particulières du contrat et de poser la question à son assureur par mail et par téléphone.

Comparatif des garanties grêle

La garantie grêle est, comme nous l’avons évoquée, incluse par défaut dans la “garantie tempête” de la plupart des contrats d’assurance habitation. Mais son étendue peut varier sensiblement d’une formule à l’autre. Multirisques habitation ou assurance habitation pour les logements Crous, voici les principales options que vous pouvez rencontrer :

Formule de base : toiture, façades et fenêtres

C’est le socle minimal de la garantie tempête-grêle. Elle couvre les dommages causés par les impacts de grêlons sur la structure du bâtiment ainsi que les infiltrations qui en découlent. L’indemnisation se fait généralement sur la base de la valeur de reconstruction à neuf, après déduction de la vétusté.

Formule intermédiaire : idem + mobilier endommagé

Ici, en plus des dégâts sur le bâti, l’assurance prend en charge les biens mobiliers endommagés à l’intérieur du logement (meubles, électroménager, vêtements), à condition que la grêle soit à l’origine des dommages (infiltration, bris de glace). Le remboursement s’effectue alors sur la base de la valeur de remplacement à neuf, là aussi avec application d’une vétusté.

Formule étendue : idem + dépendances attenantes

Avec cette option, la couverture s’étend aux dépendances du logement (garage, véranda, abri de jardin) à condition qu’elles soient accolées au bâtiment principal. L’indemnisation est alors généralement plafonnée à un pourcentage du capital mobilier total assuré (30% par exemple).

Formule premium : idem + mobilier extérieur

La garantie la plus complète. En plus des dommages au bâtiment, au mobilier intérieur et aux dépendances, elle couvre aussi les biens situés à l’extérieur : salon de jardin, barbecue, parasol, matériel de jardinage, etc. Le plafond d’indemnisation est le même que pour les dépendances.

Pour bien résumer, quatre paramètres doivent concentrer votre attention, outre ces extensions de garanties :

  • Le montant de la franchise : plus elle est élevée, moins la cotisation est chère, mais plus l’indemnisation sera amputée en cas de sinistre.
  • Les plafonds d’indemnisation : certains assureurs remboursent sur la base des valeurs à neuf (reconstruction ou remplacement), d’autres se basent sur la valeur vénale ou sur des montants forfaitaires.
  • Les services d’assistance inclus : aide aux démarches, avance de fonds, relogement temporaire, etc. Là aussi, les contrats sont plus ou moins généreux.
  • Les options payantes qui peuvent faire grimper la note : protection juridique, assurance scolaire, indemnisation en valeur à neuf intégrale.

Vous l’aurez compris, la garantie grêle n’est pas uniforme. N’hésitez pas à interroger les assureurs sur tous ces aspects avant de faire votre choix. Et prenez le temps de lire en détail vos conditions particulières où tout est écrit noir sur blanc.

Convention IRSI : ce qu’il faut savoir

En tant que locataire ou propriétaire en copropriété, vous n’êtes pas à l’abri d’un sinistre comme un dégât des eaux ou un incendie. Ces événements sont souvent complexes à gérer, impliquant plusieurs assurances et de multiples parties prenantes. Pour simplifier et accélérer le processus d’indemnisation, les assureurs ont mis en place la convention IRSI (Indemnisation et Recours des Sinistres Immeuble). Décryptage de ce dispositif méconnu mais ô combien utile.

Qu’est-ce que la convention IRSI ?

La convention IRSI, ou Convention d’Indemnisation et de Recours des Sinistres Immeubles, représente un accord majeur dans le paysage de l’assurance française. Pilotée par la FFA (Fédération Française de l’Assurance), elle est entrée en vigueur le 1er juin 2018 pour remplacer l’ancienne convention CIDRE datant de 2002, dont les limites étaient devenues évidentes face à l’évolution des pratiques d’assurance.

Cette limite n’a pas été choisie au hasard : elle correspond à la grande majorité des sinistres du quotidien, permettant ainsi de traiter rapidement les cas les plus fréquents sans alourdir les procédures. La convention couvre un large éventail d’incidents :

  • Les dégâts des eaux, bien sûr,
  • Les incendies,
  • Les explosions,
  • Les dégagements de fumée.

L’extension du périmètre par rapport à l’ancienne convention CIDRE, qui ne traitait que les dégâts des eaux, répond à une réalité pratique : ces différents types de sinistres partagent souvent des problématiques communes en termes de recherche de responsabilité et d’évaluation des dommages.

En pratique, la convention IRSI introduit un changement fondamental : elle met fin aux longues discussions entre assureurs pour déterminer les responsabilités, qui pouvaient auparavant retarder considérablement l’indemnisation des assurés. Le texte établit des règles claires de prise en charge et de répartition des coûts, permettant une indemnisation plus rapide.

Cela est particulièrement bénéfiques aux étudiants, souvent peu familiers avec les procédures d’assurance et ayant besoin d’une résolution rapide des problèmes. Concrètement, si vous avez souscrit une assurance habitation pour étudiants ou une assurance habitation pour les logements CROUS, vous êtes probablement couvert par ce dispositif. À condition que votre assureur soit signataire de la convention.

Comment fonctionne la convention IRSI en cas de sinistre ?

Lorsqu’un dégât des eaux ou un incendie survient dans une copropriété, l’IRSI permet de :

  • Désigner un assureur gestionnaire unique : c’est celui de l’occupant du local où le sinistre a pris naissance (qu’il soit propriétaire ou locataire). Son rôle est de centraliser la gestion du dossier.
  • Mandater un expert commun : si le montant des dommages est compris entre 1600€ et 5000€ HT, un expert unique est missionné pour évaluer les dégâts. Son rapport servira de base à l’indemnisation des sinistrés par leurs propres assureurs.
  • Accélérer l’indemnisation : pour les petits sinistres < 1600€ HT, l’assureur gestionnaire indemnise directement l’ensemble des victimes. Pas besoin d’expertise ni de recherche de responsabilité.
  • Cadrer les interventions : l’assureur gestionnaire est tenu de respecter certains délais. Par exemple, pour les sinistres entre 1600€ et 5000€, une 1ère réunion d’expertise doit avoir lieu sous 15 jours et le dépôt du rapport sous 45 jours maximum.

Quels sont les changements apportés par la convention IRSI ?

Par rapport à l’ancienne convention CIDRE, l’IRSI apporte plusieurs améliorations notables :

Critères

Convention CIDRE (2002)

Convention IRSI (2018)

Événements couverts

Dégâts des eaux uniquement

Dégâts des eaux + incendie

Plafond d’indemnisation

5000€ tous dommages confondus

1600€ dégâts matériels + 800€ immatériels

Désignation d’un assureur gestionnaire

Non

Oui

Désignation d’un assureur gestionnaire

Non

Oui si dommages > 1600€

Délais encadrés pour l’expertise

Non

Oui (15j pour la 1ère réunion, 45j pour le rapport)

Prise en charge des locations meublées

Non

Oui

Exemples concrets de sinistres traités par l’IRSI

Pour mieux comprendre comment la convention s’applique concrètement dans le contexte étudiant, examinons deux situations typiques fréquemment rencontrées en résidence universitaire.

Exemple 1 : dégâts des eaux

Premier cas de figure : Sarah, étudiante en master, découvre un matin que son parquet est gonflé et que des traces d’humidité apparaissent au plafond de sa chambre en résidence universitaire. La cause ? Une fuite dans la salle de bain de son voisin du dessus, provenant d’un joint de douche défectueux. Les dommages sont estimés à 1200€, comprenant la réparation du parquet et la remise en état du plafond.

Dans cette situation, la convention IRSI simplifie considérablement la procédure. Comme le montant des dommages est inférieur au seuil de 1600€, aucune expertise n’est nécessaire. L’assureur de Sarah, après constatation des dégâts via les photos et le constat amiable dégât des eaux, peut procéder directement à l’indemnisation. Le dossier est généralement réglé en deux à trois semaines, permettant à Sarah de faire réaliser les travaux rapidement sans perturber sa période d’examens.

Exemple 2 : incendie

Second exemple révélateur : un incident dans une cuisine partagée de résidence étudiante. Un court-circuit dans un micro-ondes déclenche un début d’incendie qui endommage le mobilier de cuisine et les effets personnels de deux étudiants dans les chambres adjacentes. Le montant total des dégâts est évalué à 3500€.

Cette fois, le sinistre dépassant les 1600€, la convention IRSI impose la désignation d’un expert unique. Celui-ci dispose de 15 jours pour organiser une première réunion d’expertise et de 45 jours au total pour rendre son rapport. L’assureur de l’étudiant propriétaire du micro-ondes défectueux devient l’assureur gestionnaire. Il coordonne l’expertise mais chaque assureur indemnise ensuite son propre assuré :

  • L’assurance du premier étudiant prend en charge le remplacement de son ordinateur portable endommagé par la fumée,
  • Celle du second couvre les frais de nettoyage et de remplacement de sa garde-robe.

Guide pratique : gérer un sinistre sous convention IRSI

Toute survenance d’un sinistre en logement étudiant nécessite une réaction rapide et méthodique pour optimiser la prise en charge sous la convention IRSI.

Sécuriser les lieux

La première réaction consiste naturellement à sécuriser les lieux : coupure d’eau en cas de fuite, débranchement des appareils électriques si nécessaire. Il est crucial de documenter immédiatement l’état des lieux par des photos détaillées, avant même de commencer toute action de nettoyage ou de rangement.

Déclarer le sinistre à l’assureur

Il est nécessaire que la déclaration à l’assurance intervenienne dans les cinq jours ouvrés suivant la découverte du sinistre. Ce délai, bien que légal, n’est pas une invitation à attendre : plus la déclaration est rapide, plus la prise en charge sera efficace. Le dossier de déclaration doit être le plus complet possible, incluant le constat amiable rempli avec les autres parties concernées, les photos des dommages, et idéalement les factures des biens endommagés ou au minimum une description précise de ces biens.

Attendre la réponse de l’assureur

L’une des erreurs fréquentes consiste à entreprendre des réparations sans attendre le feu vert de l’assurance. Même si la tentation est forte de résoudre rapidement le problème, particulièrement en période de cours, il est indispensable d’attendre l’accord de l’assureur. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut rester passif : les mesures conservatoires, comme le déplacement des meubles pour éviter qu’ils ne soient davantage endommagés par l’eau, sont non seulement autorisées mais recommandées.

Important : la communication joue un rôle dans la gestion du sinistre. Il est recommandé de constituer dès son emménagement un carnet de contacts d’urgence incluant les coordonnées du service sinistre de son assurance (souvent disponible 24h/24), du gestionnaire de la résidence, et des services de dépannage agréés par l’assurance. En résidence étudiante, le gestionnaire ou le gardien peut souvent faciliter la mise en relation entre les différentes parties et accélérer l’intervention des professionnels.

Quel impact de l’IRSI sur les contrats d’assurance ?

Gardez toujours à l’esprit que la convention IRSI ne modifie pas les garanties et franchises prévues dans les contrats d’assurance habitation. Chaque assuré sera indemnisé en fonction des plafonds et des exclusions de son propre contrat.

Comprenez que cet accord ne fait que définir des règles de gestion et de coordination entre assureurs en cas de sinistre. Il ne se substitue en rien aux obligations contractuelles de l’assureur vis-à-vis de son client.

Les critères à regarder en priorité sont :

  • Le capital mobilier assuré
  • Les plafonds de couverture pour les dommages électriques, le bris de glace, le vol…
  • La prise en charge ou non des frais de relogement
  • La franchise applicable en cas de sinistre
  • La protection juridique

Quelles obligations pour les parties prenantes ?

Si la convention IRSI simplifie la gestion des sinistres, elle implique aussi quelques obligations pour toutes les parties concernées :

Pour les assureurs :

  • Adhérer formellement à la convention (libre à chacun)
  • Respecter le processus de gestion et les délais conventionnels
  • Indemniser leurs assurés selon les garanties prévues aux contrats

Pour les assurés (locataires et propriétaires) :

  • Déclarer le sinistre à leur assureur dans les délais contractuels (en général 5 jours ouvrés)
  • Fournir tous les éléments nécessaires à la constitution du dossier
  • Donner accès au logement pour l’expertise

Pour le syndic :

  • Informer rapidement son assureur pour les dommages aux parties communes
  • Coordonner les interventions d’urgence
  • Aider à la recherche de responsabilité

La convention IRSI en bref

Au final, la convention IRSI constitue une avancée intéressante pour améliorer la gestion des sinistres en copropriété. En instaurant un interlocuteur unique et des procédures communes, elle clarifie le rôle des différents acteurs. Tout en accélérant l’indemnisation des victimes, notamment pour les petits sinistres.

Si vous êtes étudiant en location ou en copropriété, vérifiez que votre assurance multirisques habitation intègre bien la convention IRSI. C’est un plus appréciable en cas de pépin !

La sous-location est-elle légale ?

En fonction du bail d’habitation que vous signez, la sous-location est une pratique interdite ou autorisée sous certaines conditions. Vous devez toujours informer le propriétaire des lieux et vérifier les restrictions qui entourent le choix du sous-locataire. Toutes ces considérations vous semblent très complexes ? Chez Etudassur, nous vous expliquons dans les moindres détails la réglementation autour de la sous-location !

Est-ce légal de sous-louer un logement ?

La sous-location est une pratique illégale par principe quand le logement loué (meublé ou vide) sert de résidence principale au locataire. Cette règle s’assouplit dans certains cas.

Définition de la sous-location et règles associées

Cette pratique a lieu quand un locataire, titulaire du bail d’habitation, met à la disposition d’un tiers son logement de manière partielle ou totale. Le nouveau contrat donne lieu au paiement d’un loyer : la contrepartie financière est l’essence même de la sous-location.

La sous-location peut paraître tentante pour économiser sur le loyer et les charges locatives de votre résidence. Nous vous conseillons toutefois d’effectuer les démarches légales pour éviter les problèmes avec votre bailleur. 

Que dit la loi sur la sous-location ?

L’article 8 de la loi du 6 juillet 1989 affirme que « le locataire ne peut ni céder son contrat de location ni sous-louer son logement sauf avec l’accord écrit du bailleur, y compris sur le prix du loyer ».

Vous devez donc remplir quelques conditions pour mettre en place la sous-location légale du logement loué. Nous vous conseillons par la suite de souscrire une assurance habitation pour étudiants, jeunes actifs ou auto-entrepreneurs pour vous protéger en cas de dommage.

Quelles sont les conditions pour sous-louer légalement ?

La sous-location est possible uniquement si vous informez au préalable votre bailleur. Les deux parties doivent en outre se mettre d’accord sur les modalités de l’opération avant de sous-louer l’ objet du contrat.

L’accord du propriétaire du logement

Le locataire doit être honnête avec son propriétaire et demander une autorisation pour pouvoir sous-louer un logement légalement. Vous devez donc obtenir un accord écrit du bailleur.

Le propriétaire n’est pas obligé d’accepter la demande de sous-location. La durée de la sous-location ne doit pas non plus excéder celle du bail principal.

Les obligations des locataires vis-à-vis de leur bailleur 

Le locataire reste le principal responsable dans le cadre d’une sous-location légale vis-à-vis du propriétaire. Cela inclut l’entretien du logement et le paiement du loyer.

Le sous-locataire doit, quant à lui, respecter les termes du bail principal. Le locataire principal peut être tenu pour responsable de toutes les dégradations du bâtiment.

Quels sont les documents nécessaires pour une demande de sous-location ?

Le locataire doit transmettre au sous-locataire l’autorisation écrite du bailleur et la copie du bail de location en cours. Ces documents sont obligatoires pour les contrats de location signés, tacitement reconduits ou renouvelés depuis le 27 mars 2014.

Un contrat de sous-location peut aussi être établi entre le locataire et le sous-locataire. À cela s’ajoute l’état des lieux des entrées et sorties pour légaliser cette situation et prévenir les malentendus.

Qu’en est-il du prix du nouveau loyer ?

Le montant du second loyer ne peut excéder celui du locataire principal. Le loyer demandé au sous-locataire doit aussi être proportionnel à la surface habitable en cas de sous-location d’une partie du logement. La somme que vous exigez ne doit pas non plus dépasser le prix par mètre carré que vous payez en tant que locataire principal.

Nous vous accompagnons dans la souscription d’une assurance habitation pour les logements Crous ou d’une couverture personnalisée. Bénéficiez de notre expertise pour souscrire un contrat qui vous convient !

Le locataire peut-il toujours demander à sous-louer son logement ?

Vous pouvez demander une sous-location, mais le bailleur n’est en aucun cas tenu d’accepter votre demande.

Vous pouvez proposer de mettre en œuvre des solutions plus rassurantes pour influencer la décision du bailleur. N’hésitez pas à modifier le bail en cours ou à créer un nouveau contrat de location avec quelques contraintes pour le sous-locataire.

Attention : tous les logements ne peuvent pas être sous-loués. Il est par exemple interdit de louer un logement social à une tierce personne.

Comment prouver une sous-location illégale ?

Vous êtes le propriétaire d’un logement sous-loué de manière illégale ? Suivez nos conseils pour obtenir une entière satisfaction dans vos démarches.

Nous vous conseillons de contacter un huissier. Ce professionnel dresse un constat de sous-location non autorisée qui servira de première preuve devant les tribunaux en cas de besoin.

Trouvez d’autres éléments concrets pour prouver la sous-location interdite. Vous pouvez prendre des photos de la boîte aux lettres avec le nom du sous-locataire ou recueillir les déclarations de tiers.

Que faire si un locataire sous-loue sans votre autorisation ?

Si votre locataire effectue une sous-location de manière interdite, vous pouvez saisir la justice. Vous avez le droit de demander une indemnisation pour les désagréments subis en cas de sous-location non autorisée. Vous pouvez aussi effectuer un recours pour faire expulser les locataires.

Nous vous invitons à envoyer une sommation de faire cesser la situation illicite à votre locataire par lettre recommandée. N’hésitez pas à saisir le tribunal judiciaire si le locataire refuse de coopérer malgré le courrier de cessation. Vous pourrez le faire expulser et mettre fin au contrat de bail en apportant la preuve de la sous-location irrégulière.

Quelles sont les sanctions pour une sous-location interdite ?

La loi interdit de faire une sous-location sans l’accord du bailleur. Cette situation peut entraîner des conséquences désastreuses pour les locataires. Le bailleur du logement loué peut ainsi demander au juge de résilier le contrat de bail principal.

Il est aussi en droit de demander de verser les loyers correspondant aux sous-locations non autorisées en plus des dommages et intérêts. Vous devez donc faire preuve de transparence pour limiter le risque d’expulsion.

Nous vous conseillons de miser plutôt sur une colocation classique pour réduire les charges locatives. Notre entreprise propose une offre de colocation complète pour les étudiants et les jeunes actifs. Ce service est accessible en ligne pour faciliter la souscription, le suivi et l’exécution de votre contrat.

Etudassur propose des solutions pensées pour les jeunes et leurs intérêts. Vous pourrez protéger votre logement en cas de dommage contre une cotisation adaptée à votre niveau de vie. N’hésitez plus : choisissez la solution Etudassur pour protéger votre habitation !

Comment déclarer un dégât des eaux à l’assurance ?

Un dégât des eaux est vite arrivé, que ce soit à cause d’une fuite, d’une infiltration ou d’un débordement. En tant qu’étudiant locataire, vous êtes particulièrement exposé à ce risque dans un logement pas toujours récent ni bien entretenu. Heureusement, l’assurance habitation est là pour vous indemniser en cas de sinistre. Encore faut-il respecter la procédure et déclarer correctement le dégât des eaux pour faire jouer la garantie. Voici les étapes à suivre en détails.

Lettre type pour dégât des eaux

1. Déclaration du sinistre

Dès que vous constatez un dégât des eaux, vous devez réagir rapidement pour limiter les dégâts et avertir qui de droit. Votre priorité est de prévenir votre assureur, par téléphone dans un premier temps, puis par écrit.

Vous disposez normalement d’un délai de 5 jours ouvrés après la survenance du sinistre, mais il est conseillé de ne pas attendre pour confirmer la déclaration par courrier. L’idéal est d’envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception pour prouver la date d’envoi et la réception par l’assureur. C’est une preuve qui peut servir en cas de litige sur le respect du délai.

Pensez à joindre à votre lettre la copie du contrat d’assurance ainsi que des photos permettant de constater l’étendue des dommages. Ces éléments sont importants pour la suite de la procédure.

2. Modèle de lettre à l’assurance

Vous pouvez vous inspirer du modèle de lettre suivant pour faire votre déclaration en prenant soin de bien retranscrire les références de votre assurance habitation pour étudiants :

 

“Madame, Monsieur,

Je soussigné(e) [Nom Prénom], vous informe par la présente que mon logement situé [adresse complète] a subi un dégât des eaux le [date] aux alentours de [heure].

Voici les circonstances exactes du sinistre : [expliquez ce qui s’est passé, par exemple “En rentrant de week-end ce dimanche soir, j’ai constaté une importante fuite d’eau provenant du flexible d’alimentation des toilettes avec un dégât des eaux dans la salle de bain et les pièces attenantes.”]

Les biens suivants ont été endommagés : [listez les principaux biens touchés, par exemple « parquet stratifié dans les toilettes, la salle de bain et le couloir », « meubles de salle de bain en mélaminé », « tapis de bain et linge de toilette », « livres et cours rangés au sol »]. Vous trouverez en pièces jointes des photos des dégâts.

Pourriez-vous me confirmer si ces dommages rentrent bien dans le cadre de la garantie dégât des eaux de mon contrat d’assurance habitation pour étudiants n° [numéro de contrat] ? Merci aussi de m’indiquer la procédure à suivre et les démarches à effectuer auprès de vous et en tant que locataire.

Je me tiens à votre disposition pour accueillir l’expert que vous missionnerez. Vous pouvez me joindre au [téléphone] ou à l’adresse mail suivante : [mail]

Dans l’attente de votre retour, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées.

[Signature]”

Cet accusé de réception écrit vous servira de preuve de la déclaration du sinistre, ce qui est capital pour faire valoir vos droits. Gardez-en une copie.

Responsabilité et assurance

1. Déclaration auprès du syndic

Vous devez impérativement prévenir votre propriétaire ainsi que le syndic de copropriété si vous êtes dans une résidence. En effet, il est fort possible que le dégât des eaux ne concerne pas que votre logement, mais aussi les parties communes ou les appartements voisins.

2. Responsabilités en copropriété

C’est votre assurance habitation pour les logements CROUS ou privés qui prendra en charge vos dommages. Mais l’assurance de copropriété peut aussi intervenir selon l’origine de la fuite :

  • Si le sinistre provient d’un équipement privatif (flexible de douche par exemple), c’est la responsabilité de l’occupant.
  • Si la fuite provient d’un élément collectif (toiture, canalisation centrale), c’est l’assurance de l’immeuble qui jouera.

3. Clause du contrat d’assurance

En tant que locataire, votre assurance multirisque habitation couvre d’office vos biens et votre responsabilité civile. Cette garantie responsabilité civile est essentielle, car vous devrez assumer les dégâts causés aux voisins et à l’immeuble si le sinistre vient de chez vous. L’assurance prendra cela en charge financièrement.

4. Réaction du syndic

Le syndic est chargé de coordonner les actions et de rechercher l’origine de la fuite. Il fera intervenir des entreprises mandatées et se tournera vers les assurances concernées (immeuble, propriétaires, locataires). Son rôle est d’accélérer le règlement du sinistre tout en veillant aux intérêts de la copropriété.

Procédure de déclaration

1. Rapport des dégâts

Une fois le sinistre déclaré, votre assureur vous demandera de chiffrer les dommages. Demandez rapidement des devis à des professionnels qualifiés (plomberie, électricité, menuiserie…). Attention cependant à ne pas engager de gros travaux avant le passage de l’expert, sous peine de voir votre indemnisation remise en cause. Seules les mesures conservatoires pour limiter les dégâts sont autorisées (assèchement, mise hors d’eau…).

2. Intervention de l’assureur

L’assureur missionnera un expert pour venir constater l’étendue des dégâts. Selon votre contrat, il peut s’agir d’un expert interne à la compagnie ou d’un expert indépendant. Dans tous les cas, faites-lui bon accueil et gardez une trace écrite de son passage. C’est sur la base de son rapport que l’assurance calculera le montant de votre indemnisation et décidera ou non d’engager un recours contre un éventuel tiers responsable.

Les dommages seront évalués en fonction de la vétusté et des plafonds de garanties prévus dans votre contrat. D’où l’importance de bien choisir son assurance habitation étudiant avec des garanties suffisantes. Les petits prix cachent souvent de mauvaises surprises !

Une fois l’expert passé, vous pourrez faire réaliser les réparations et transmettre les factures à votre assurance. Vous serez remboursé dans un délai de quelques semaines à quelques mois selon les assureurs, déduction faite de la franchise restant à votre charge.

 

Le dégât des eaux est le sinistre le plus courant en habitation. En tant qu’étudiant, vous y êtes particulièrement exposé dans des locations pas toujours bien entretenues. Alliez aussi les bons réflexes au quotidien : surveillez les fuites, coupez l’eau en cas d’absence, pensez aux compteurs individuels, etc. Avec un bon contrat d’assurance habitation étudiant et un comportement responsable, vous serez indemnisé rapidement et pourrez vous concentrer sur l’essentiel : vos études.

Inondation : comment fonctionne l’assurance habitation ?

Saviez-vous que près de 18,5 millions de Français sont exposés au risque d’inondation par débordement de cours d’eau ou submersion marine ? Outre la gravité des dommages matériels et les éventuels frais de relogement, cette situation peut vite devenir ingérable pour un étudiant ou un jeune actif. Rassurez-vous : l’assurance habitation couvre vos arrières avec des garanties solides et une indemnisation rapide. Encore devez-vous souscrire les bonnes offres ! Chez Etudassur, nous vous facilitons la tâche avec un guide complet sur le fonctionnement de l’assurance habitation une fois l’état de catastrophe naturelle déclaré.

Généralités sur l'assurance inondation

Les assureurs incluent les dommages liés aux inondations depuis les crues importantes des années 1980. Le « régime Cat Nat » prend en compte les dégâts liés aux coulées de boues, débordements des cours d’eau, remontées de nappes phréatiques ou encore les submersions marines.

La garantie inondation dans le contrat d'assurance habitation

La garantie catastrophe naturelle fait partie intégrante de l’assurance habitation pour étudiants au même titre que la couverture contre les dégâts des eaux. Parfois incluse dans la protection contre la tempête, elle couvre l’ensemble des dommages matériels subis après une inondation. Et ce, dans la limite des plafonds du contrat. 

Elle s’applique aux dommages :

  • causés par des intempéries ou une forte pluie sur une zone étendue ;
  • qui surviennent entre 24 et 72 heures après l’inondation ;
  • provoqués dans une zone qui n’apparaît pas comme inconstructible dans le Plan de prévention des risques (PPR).

Mais alors, quelle procédure de déclaration devez-vous suivre en cas de sinistre ? Pour bénéficier d’une indemnisation au titre de la garantie Cat Nat, contactez votre assurance dans un délai de 10 jours pour la déclaration de sinistre, à compter de la publication de l’arrêté au Journal officiel. 

Anticipez l’état de catastrophe naturelle et préparez votre lettre recommandée avec accusé de réception juste après l’inondation. Nous vous suggérons de conserver chaque élément justificatif : photographie des dégâts, vidéo, témoignage… 

Avec le régime Cat Nat, les modalités d’indemnisation sont les mêmes que pour les autres dégâts en lien avec l’assurance habitation.

Risques d'inondation liés à la localisation de l'habitation

Les inondations constituent le premier risque naturel avec entre 650 et 800 millions de dégâts chaque année en France. 1 commune sur 2 fait face à cette situation et le débordement des rivières concerne 25% de la population.

Si vous résidez dans une zone inondable ou dans une région considérée comme telle à titre préventif, votre habitation présente un risque perpétuel pour les assureurs. Il s’ensuit une augmentation automatique du prix de votre contrat. L’assurance habitation pour les logements crous vous protège contre les inondations à un tarif pensé pour votre statut. 

Pour limiter les dégâts, rassemblez les éléments importants de votre logement dans un endroit en hauteur (carnets de santé, vêtements, documents…). Prévoyez aussi des solutions pour sécuriser les objets de valeur et surélever votre mobilier. Prenez aussi toutes les dispositions pour éviter l’infiltration d’eau et l’humidité.

Une inondation a rendu votre résidence inhabitable ? Pas de panique, les contrats d’assurance prévoient souvent un plan de relogement. Vous devez néanmoins souscrire la garantie « gardiennage » ou « frais de relogement » pour vous héberger en attendant l’indemnisation complète.

Contrat et garanties liées aux inondations

Votre police d’assurance protège vos biens et votre logement en cas de sinistre. Cette mesure vaut aussi pour les professionnels et les exploitants

Assurance multirisque habitation et prise en charge des dégâts liés à une inondation

Conformément aux termes du contrat, la couverture des dommages implique une évaluation préalable des dégâts après sinistre. Cet état estimatif nécessite souvent l’expertise d’un professionnel. Votre mission ? Adresser un descriptif des dommages subis à votre assureur. Spécifiez la nature des dégâts et ajoutez une liste chiffrée des objets dégradés ou perdus.

Nous vous suggérons de mettre en pièces jointes chaque facture d’achat, contrat de location, photographie ou acte notarié susceptible d’attester la valeur de vos biens. L’assurance multirisque habitation indemnise les dommages matériels directs relatifs aux coulées de boue, inondations et chocs mécaniques. Elle couvre aussi les frais de pompage, la désinfection et les frais de nettoyage.

Garantie inondation pour les professionnels et les exploitants

Les catastrophes naturelles qui touchent au matériel ou aux locaux impactent la plupart du temps l’activité en elle-même. En tant que jeune actif, vous risquez des pertes financières difficiles à amortir.

Grâce aux contrats spécifiques pour les dégâts liés à une inondation, vous bénéficiez d’une couverture automatique en cas de sinistre. Elle englobe souvent les :

  • Dommages matériels directs liés aux matériels, bâtiments, mobiliers et marchandises ;
  • Honoraires d’architecte, de contrôle technique et de décorateurs ;
  • Frais de démolition ;
  • Frais d’études géotechniques ;
  • Dommages imputables à l’humidité.

Les difficultés financières relatives à la baisse de votre activité sont, quant à elles, couvertes au titre de l’assurance des pertes d’exploitation.

Gestion des sinistres et relation avec l'assureur

Vous devez produire une demande d’indemnisation pour faciliter la réparation après un événement climatique. L’enjeu de cette démarche ? Prouver chaque dommage subi.

Déclaration rapide d'un sinistre lié à une inondation

Déclarez les dégâts à votre assureur dans les plus brefs délais et avant toute réparation. Vous êtes obligés de contacter des professionnels pour intervenir sur les lieux de l’inondation ? Faites-le, mais conservez bien les documents qui justifient les prestations et services demandés.

Négociation de l'indemnisation après un sinistre d'inondation

L’indemnisation couvre les frais liés à l’assurance habitation de manière directe. Les éléments qui se trouvent hors de votre logement comme l’abri de jardin, le débarras et le bâtiment en rénovation font partie des exclusions au contrat.

Vous pouvez recevoir une provision sur l’indemnité d’assurance pour les inondations dans les deux mois suivant la déclaration du sinistre. Il est possible de négocier le montant, mais attention : une franchise de 380 € s’applique, et elle passe à 1520 € en cas de mouvement de terrain.

L’inondation et les catastrophes naturelles occasionnent du stress : vous passez d’une situation paisible à un changement radical en peu de temps. N’ayez cependant aucune crainte : Etudassur et son assurance complète vous accompagnent durant cette période difficile.

Fuite d’eau : comment fonctionne l’assurance habitation ?

La fuite d’eau est l’un des sinistres les plus courants en assurance habitation, particulièrement dans les logements étudiants où les installations peuvent être anciennes. Face à un incident de ce type, il est difficile de savoir comment réagir lorsque vous ne savez pas comment votre assurance vous protège. Voici tout ce que vous devez savoir pour bien vous protéger et réagir efficacement en cas de sinistre.

Les causes des fuites d'eau

Les fuites d’eau peuvent avoir de nombreuses origines et sont souvent imprévisibles.

Problèmes liés aux canalisations

Les canalisations subissent parfois des fuites d’eau pour plusieurs raisons qu’il est important d’identifier. La vétusté des installations est la première cause à surveiller, particulièrement dans les anciennes résidences. Les tuyaux s’usent naturellement avec le temps, créant des points de faiblesse susceptibles de céder sous la pression. 

En 2023, un rapport a révélé que sur plus de 1,2 million de logements collectifs, 953 491 fuites d’eau ont été détectées, entraînant un gaspillage d’environ 1,4 million de m³ d’eau.

La mauvaise installation représente également un risque majeur. Un raccordement défectueux, un joint mal posé ou une soudure fragile peuvent provoquer des fuites importantes. Enfin, durant la période hivernale, l’eau qui gèle augmente de volume, pouvant faire éclater les conduites et provoquer des dégâts considérables lors du dégel.

Fuites au niveau du compteur d'eau

Le compteur d’eau n’est pas à l’abri des dysfonctionnements pouvant entraîner des fuites. Un compteur défectueux peut non seulement fausser votre consommation réelle mais aussi être la source de fuites difficiles à détecter. Les joints d’étanchéité qui se détériorent avec le temps sont souvent responsables de ces incidents.

Une mauvaise lecture du compteur peut également masquer une fuite existante. Il est donc important d’apprendre à relever correctement votre compteur dès l’installation. Les fuites invisibles, comme celles qui se produisent dans les murs ou sous le plancher, sont d’autant plus problématiques. Elles peuvent perdurer longtemps avant d’être repérées, causant des dommages importants à la structure du bâtiment et à vos biens personnels.

Les démarches en cas de sinistre

Face à un dégât des eaux, agir rapidement et méthodiquement permet de limiter les dommages. Cela facilite aussi la prise en charge par votre assurance.

Déclarer le sinistre à l'assureur

La déclaration de sinistre est une étape déterminante qui doit être effectuée dans les 5 jours ouvrés suivant la découverte de la fuite, conformément à l’article L113-2 du Code des assurances. Ce délai relativement court s’explique par la nécessité d’une intervention rapide pour éviter l’aggravation des dégâts.

Pour constituer votre dossier, rassemblez un maximum de preuves : photos des dégâts, factures des biens endommagés et, si possible, des devis de réparation. Le formulaire de constat amiable dégât des eaux, disponible auprès de votre assureur, devra être rempli si la fuite impacte d’autres logements.

La recherche des fuites

La détection précise de l’origine d’une fuite nécessite souvent l’intervention d’un professionnel qualifié. Cette étape, bien que parfois coûteuse, est généralement prise en charge par votre assurance habitation pour étudiant, dans la limite des garanties souscrites.

Les plombiers utilisent aujourd’hui des techniques modernes de détection non destructives. Entre autres, il y a les caméras thermiques pour repérer les différences de température révélatrices d’une fuite et des détecteurs acoustiques pour entendre l’écoulement de l’eau. La recherche se déroule généralement en plusieurs étapes, de l’inspection visuelle aux tests plus poussés, permettant ainsi d’identifier précisément l’origine du problème avant d’entamer les réparations.

L'indemnisation par l'assurance

Une fois la fuite identifiée et les dégâts constatés, vient l’étape cruciale de l’indemnisation.

Application des garanties du contrat

La garantie dégâts des eaux fait partie des protections de base incluses dans toute assurance habitation pour les logements CROUS et les locations classiques. Elle couvre généralement les dommages causés par les fuites ou ruptures de canalisations, les infiltrations par les toitures, ou encore les débordements d’appareils à effet d’eau.

Certains contrats proposent des extensions de garanties particulièrement adaptées aux besoins des étudiants, comme la prise en charge des frais de relogement temporaire ou le remboursement d’une consommation d’eau anormalement élevée due à une fuite. Attention toutefois aux limites : les dégâts résultant d’un défaut d’entretien manifeste ou de la vétusté des installations ne sont généralement pas couverts.

Calcul de l'indemnisation

Le montant de l’indemnisation dépend de plusieurs facteurs, notamment de la valeur des biens endommagés et des garanties souscrites. Pour vos effets personnels (vêtements, matériel informatique, meubles), l’assureur applique souvent un coefficient de vétusté, c’est-à-dire une dépréciation liée à l’âge des biens. Certains contrats proposent cependant une indemnisation en valeur à neuf, particulièrement intéressante pour les équipements électroniques.

Les plafonds de remboursement varient selon les contrats et les types de biens. Le processus d’indemnisation débute généralement par l’envoi d’un expert qui évaluera l’étendue des dégâts. Une fois son rapport établi, l’assureur vous proposera une indemnité qu’il est important d’étudier attentivement avant acceptation, en vérifiant qu’elle couvre de façon conséquente les préjudices subis, suivant le niveau de couverture auquel vos primes vous donnent droit.

Assurance habitation : combien de temps pour déclarer un sinistre ?

En tant qu’étudiant locataire, vous n’êtes pas à l’abri d’un sinistre dans votre logement. Vol, dégât des eaux, incendie, etc. Les imprévus peuvent vite arriver et engendrer des dégâts matériels importants. Heureusement, votre assurance habitation pour étudiants est là pour vous indemniser. Encore faut-il respecter la procédure et déclarer le sinistre dans les temps. Mais quels sont exactement les délais à respecter ? Éléments de réponse.

Les conséquences d’un retard dans la déclaration

Quand un sinistre survient dans votre logement étudiant, le premier réflexe à avoir est de prévenir votre assureur le plus rapidement possible. Sachez que tout retard dans la déclaration peut vous mettre aux prises avec des conséquences fâcheuses.

Dommages à l’habitation

Plus vous tardez à déclarer, plus les dégâts risquent de s’aggraver. Prenons l’exemple d’un dégât des eaux. Si vous attendez avant d’alerter l’assurance, l’humidité va s’installer, des moisissures vont apparaître, le parquet va gondoler, etc. Autant de dommages supplémentaires qui auraient pu être évités.

Risques pour l’indemnisation

Au-delà des dommages matériels, c’est votre indemnisation qui peut être remise en cause. Car si vous dépassez les délais légaux ou contractuels pour déclarer le sinistre, l’assureur est en droit de refuser de vous indemniser. Vous serez alors contraint de payer les réparations de votre poche.

Délais légaux et contractuels pour déclarer un sinistre

Délai légal imposé par le Code des Assurances

Le Code des Assurances fixe un délai de référence pour déclarer un sinistre à l’assurance. Ce délai varie selon le type de sinistre :

Types de sinistres concernés

  • Vol et vandalisme : 2 jours ouvrés
  • Catastrophe naturelle : 10 jours suivant la publication de l’arrêté au Journal Officiel
  • Tempête, grêle, neige : 5 jours ouvrés
  • Autres sinistres (incendie, dégât des eaux) : 5 jours ouvrés

Conséquences d’un dépassement du délai légal

Si vous déclarez le sinistre au-delà de ces délais, l’assureur peut invoquer une déchéance de garantie. En clair, il peut refuser de vous indemniser, même si le sinistre est couvert par votre contrat. Et ce, même si vous êtes de bonne foi.

Délai contractuel fixé par l’assureur

Attention, certains assureurs prévoient des délais plus courts dans leurs contrats. C’est notamment le cas pour les assurances habitation pour les logements crous et autres résidences étudiantes.

Conditions spécifiques du contrat d’assurance

Prenez le temps de lire attentivement les conditions particulières de votre contrat. Elles précisent le délai exact dont vous disposez pour déclarer un sinistre. Ce délai peut être de 48 h seulement dans certains cas.

Risques de non-respect du délai contractuel

Si vous ne respectez pas ce délai, là encore, l’assureur peut refuser de vous indemniser. Et même si vous êtes dans les temps au regard du délai légal ! C’est le contrat qui prime sur la loi dans ce cas précis. D’où l’intérêt de bien se renseigner en amont.

Comment déclarer un sinistre rapidement ?

Les étapes de la déclaration

Pour être certain de déclarer le sinistre dans les temps, mieux vaut s’y prendre dès que possible. Voici la marche à suivre.

Rassembler les documents nécessaires

Réunissez toutes les pièces qui vont permettre de constituer le dossier : contrat d’assurance, constat amiable, factures des biens endommagés, photos des dégâts, dépôt de plainte (en cas de vol), etc.

Contacter l’assureur ou l’agent

Appelez votre assureur ou rendez-vous en agence pour signaler le sinistre. Vous recevrez un formulaire de déclaration à remplir et à renvoyer avec les pièces justificatives. L’idéal est de le faire en recommandé avec accusé de réception.

L’importance du constat amiable

En cas d’accident de la route ou de dégât des eaux venant d’un voisin, pensez à réaliser un constat amiable. Ce document est capital pour déterminer les responsabilités et faciliter l’indemnisation.

Réalisation du constat amiable

Remplissez le constat avec l’autre partie en détaillant bien les circonstances, la date, l’heure et les dommages constatés. Soyez le plus précis possible. En cas de litige, le constat servira de base au règlement du sinistre entre assureurs.

Transmission du constat à l’assureur

Envoyez le constat amiable à votre assureur en même temps que votre déclaration. Gardez-en une copie. Vous pouvez également le déposer en ligne sur votre espace client si votre assureur propose ce canal.

 

En clair, voici ce que vous devez faire afin d’être indemnisé comme il faut après un sinistre :

  • Réagissez vite et contactez votre assureur sans tarder
  • Respectez les délais légaux et contractuels de déclaration (en général 5 jours ouvrés)
  • Rassemblez l’ensemble des pièces justificatives
  • Réalisez un constat amiable, en cas d’accident ou de dégât des eaux

Vous serez assuré d’être pris en charge rapidement et ce, quelle que soit la nature de votre sinistre.

Accident ménager domestique : comment fonctionne l’assurance habitation ?

Vous êtes étudiant ou jeune actif et souhaitez bénéficier d’une protection contre les accidents ménagers dans votre logement ? Ces accidents, qu’ils se produisent à l’intérieur de l’habitation ou dans ses alentours, peuvent entraîner des blessures ou des dommages. Au vu de ces éléments, il convient alors de se demander ce que prévoit réellement l’assurance habitation. Comment fonctionne-t-elle dans ces cas et existe-t-il spécifiquement une garantie accident domestique assurance habitation ? Cet article vous apporte des réponses.

Introduction à l'assurance habitation et la garantie accidents domestiques

En France, l’assurance habitation est une assurance obligatoire pour tous les locataires et propriétaires.  Elle peut inclure plusieurs garanties, dont la garantie accidents domestiques.

Définition de l'assurance habitation

Tel que son appellation le laisse entendre, l’assurance habitation a pour objectif d’assurer un logement. À ce titre, elle couvre l’habitation lorsque surviennent des dommages tels que :

  • le bris de glace ;
  • l’incendie ;
  • le cambriolage ;
  • les dégâts des eaux.

Surtout pour les étudiants locataires en logement non meublé, elle est particulièrement recommandée pour couvrir la responsabilité civile et les risques locatifs précités. Ces derniers peuvent donc par exemple choisir une assurance habitation pour étudiants adaptée à leur situation.

Cependant, pour les étudiants comme pour les jeunes actifs, avant toute souscription, il est recommandé de lire les conditions générales et particulières inscrites dans le contrat d’assurance habitation

Les conditions générales regroupent les dispositions applicables à tous les assurés de la compagnie. Elles englobent divers points, notamment :

  • les franchises ;
  • les paiements ;
  • les risques garantis.

Les conditions particulières, quant à elles, sont spécifiques à chaque assuré. Elles se rapportent par exemple à votre identité, aux traits de votre logement et à la valeur des biens couverts.

Importance de la garantie accidents domestiques

La couverture proposée par l’assurance habitation prend très peu en compte les accidents domestiques ménagers. Cela se justifie par le fait qu’elle a principalement pour but de vous indemniser en cas de dégâts subis par l’habitation.

De plus, lorsqu’elle inclut une garantie responsabilité civile, celle-ci couvre le dédommagement des tiers auxquels vous auriez causé du préjudice au sein de votre logement. 

Pour ces raisons, il est important de prévoir, dans ce cas spécifique, la garantie accidents de la vie, en abrégé GAV. Cette garantie optionnelle vous propose alors une bonne couverture contre les accidents ménagers domestiques tels que les chutes et les brûlures.

Responsabilité et indemnisation en cas d'accident domestique

En cas d’accident domestique, votre responsabilité civile peut être engagée. Mais dans quel cas ? Et quel est le processus d’indemnisation de la victime ?

Responsabilité civile de l'assuré en cas d'accident domestique

Si, en tant qu’étudiant, vous avez souscrit à une assurance habitation pour les logements CROUS ou une assurance pour un logement non meublé, celle-ci doit inclure la garantie responsabilité civile. Ainsi, cette garantie couvre d’abord les dommages corporels causés par l’accident domestique.

Elle permet d’indemniser les victimes des dommages causés de façon accidentelle de votre fait. Celles-ci peuvent être des invités ou des personnes extérieures qui ont un lien occasionnel avec votre logement (un livreur par exemple).

Dans le cas où l’accident ménager aurait conduit à des dommages matériels, votre responsabilité civile intervient également pour couvrir les frais de réparation ou de remplacement des biens qui ont été touchés.

Processus d'indemnisation de la victime d'accident domestique

Le processus d’indemnisation de la victime d’un accident domestique suit plusieurs étapes. La première consiste à informer votre assureur, généralement dans un délai de 5 jours ouvrés. Votre déclaration doit comporter plusieurs éléments tels que :

  • vos coordonnées ;
  • votre numéro d’assurance ;
  • la description des circonstances ;
  • des précisions sur les personnes impliquées.

Après réception du dossier, votre assureur procède à l’évaluation des circonstances en mandatant un expert. Selon les dommages constatés et les plafonds de garantie prévus dans le contrat, il définit le montant de l’indemnisation ou une prise en charge des préjudices et des frais médicaux.

Toutefois, sachez que l’indemnisation sera possible uniquement si l’accident provoque un taux d’IPP qui dépasse le seuil prévu dans le contrat. Ce taux est généralement fixé à 30 % pour les couvertures de base et à 5 % ou 10 % pour les options étendues.

Assistance et garanties complémentaires pour les accidents domestiques

Pour une couverture complète, les assureurs proposent des garanties complémentaires. Certains offrent des services d’assistance, surtout en cas d’accident domestique.

Services d'assistance en cas d'accident domestique

Dans un contrat d’assurance, les services d’assistance en cas d’accident domestique visent à aider l’assuré et sa famille. Il peut s’agir d’une assurance d’urgence qui couvre par exemple les premiers soins, le transport en urgence et l’intervention d’un professionnel de santé.

Certains contrats peuvent offrir un soutien aux membres de la famille de la victime par des services de garde d’enfants ou d’animaux domestiques. À cela, peut s’ajouter une assistance psychologique, surtout pour les familles qui sont émotionnellement affectées par l’accident.

Garanties complémentaires proposées par les assureurs

Si vous souhaitez bénéficier d’une prise en charge au cas où surviendraient des accidents domestiques, vous devez souscrire des garanties complémentaires. Parmi celles-ci, se trouvent l’assurance accidents de la vie ou la garantie accidents permanente, les garanties assistance à domicile et la garantie protection juridique.

Chez de nombreux professionnels, vous bénéficiez d’un accompagnement dès la survenance du sinistre au sein de votre logement. Pour proposer un service aussi optimal, ils s’appuient notamment sur des contrats de réassurance, qui leur permettent de garantir leurs offres de couverture. En vous tournant vers une compagnie d’assurance réassurée, vous avez ainsi la certitude que les conditions sont réunies pour que vous obteniez une couverture de qualité.